Merveilleuse Marseille - Les Calanques

Nous sommes le jeudi de Pâques. Mon TGV reliant Vannes-Paris quitte la gare à 17h31, arrivée à Paris pour 20h40. De là, course de la gare Montparnasse à celle d'Austerlitz pour embarquement dans le Lunéa, train avec cabines couchettes pour 22h25. Encore une de mes lubies ou je m'imaginais une aventure Française digne d'Amélie Poulain. Ouais, c'est plutôt une boite à sardine qui semble tomber à la renverse chaque 15 minutes dû au passage d'un TGV en sens inverse. Cela dit j'ai du dormir 2 heures en tout, avant le réveil d'arrivée à Toulon, au bord de la mer Méditerranée. Puis un dernier train avant d'arriver sur Marseille à 7h38. Encore une fois je dois dire que je suis étonné de la ponctualité des trains de SNCF.

Tout ce voyage pour une seule chose, faire la bise à mon amie Nancy, que j'appelle aussi ma petite soeur.Le temps de deux cafés bien enfilés, d'une petite douche régénératrice, nous étions déjà en route avec un sandwich jambon-beurre dans le sac. Direction excursion dans les calanques, vallons étroits et profonds à bords escarpés, en partie submergés par la mer Méditerranée. Le paysage y est fabuleux, la mer passe du bleu sarcelle au turquoise, et le climat aride me rappelle quelques fois les montagnes de Santa Fé au Nouveau-Mexique que j'avais visité avec Nancy en 1998. Ici on se sent vraiment "on top of the world".

Après Dora l'exploratrice, Voici Nancy l'exploratrice...

Du à une pile pas rechargée à bloc, je n'ai pas pu prendre autant de photos que j'aurais voulu, mais bon on a ici une idée des splendeurs et du côté grandiose des Calanques.

Il était alors déjà temps de redescendre à Marseille pour l'apéro. C'est à La Samaritaine que Nancy m'a fait goûter la célèbre Mauresque, un mélange de Pastis et de liqueur d'orgeat. Sublime. Nous avons siroté en regardant les passants et en réinterprétant les plans pour le weekend. Cassis? Monaco? Avignon......?