*** ceux qui chercheraient le rapport avec Jeanne Mas, ce sont les lampes de chevet.
jeudi 31 mars 2011
Le 29 rue des Vénètes, dans le village de Boule et Bill
La Maison rue de Vénètes. Il m'a fallu patienter 2 longues semaines dans ma cabine de pêcheur pour pouvoir enfin emménager le 26 mars 2011 à l'appartement 2b du 20 rue des Vénètes. Enfin je retrouve le confort d'un chez soi et je me rassure en me disant que le reste du périple sera moins difficile puisque je peux jeter l'ancre dans un havre de paix. La première chose qui me vint en tête, c'est les albums de Boule & Bill que j'aimais tant jadis. Il Faut dire que je ne comprenais guère pourquoi les dessinateurs avaient tant d'imagination pour dessiner ces voitures Citroën, ces maisonnettes avec des Palissades et des jardins, les fenêtres dans les toits et toutes les indications routières semblables au jeu Mille Bornes. Je dois maintenant avouer que je comprend mieux.


C'est une cage d'escalier art déco avec son plancher de granit rose (je pense ben...) qui me mène chaque jours à mes appartements. La maison a été rénovée il y a 18 mois pour abriter 6 petits appartements avec kitchenette et salle de bain.






Il y aussi accès à une salle de lavage et une grande cuisine fonctionnelle toute équipée. Heureusement que j'ai accès au lave-linge car une brassée au lavomate coûte environ 5.50$ et c'est 1.50$ par 10 minutes de séchage. Ici c'est gratuit, mais il faut d'abord essayer de comprendre les 14 boutons et les 18 lumières du lave-linge et se faire à l'idée que c'est normal que le cycle dure 2h30 à laver dans une demi tasse d'eau. Le séchage lui dure un bon 3 heures... La cuisine est aussi compliquée, j'ai réussi à calciner ma pizza au chorizo parce que j'y comprenais rien...


À la lumière de tout cela, je comprend que les appartement dit "avec cachet" ne me conviendront jamais. J'ai besoin pour ma bonne humeur que ce soit épurer et que je puisse brancher ma brosse à dent en toute quiétude... Le matin je me fais réveiller par des symposiums d'oiseaux que je n'ai jamais vu.. Je pensais pas qu'il y aurait tant d'espèces d'oiseaux en Bretagne. D'ailleurs ici les mouettes sont 2 fois la grosseur et elles crient comme des bébé. J'ai le gens ici disent que le mot "mouette" vient du mot breton qui signifie pleurer. Moi je préfère les pies... je fais attention Michaël dit qu'elles volent les bijoux!




Hier soir j'ai ressenti une soudaine tristesse en regardant par la fenêtre. J'ai vu pour la première fois l'image de la guerre. J'ai pu imaginer un matin gris de la ville bombardée. Les squelettes des maisons se fondant avec l'horizon. Il reste bien des traces ici de la reconstruction. On peut voir facilement si nous sommes attentifs toutes les strates d'histoire juste a regarder les différences dans les pierres d'un mur...
*** ceux qui chercheraient le rapport avec Jeanne Mas, ce sont les lampes de chevet.
*** ceux qui chercheraient le rapport avec Jeanne Mas, ce sont les lampes de chevet.
mardi 29 mars 2011
Le port de Vannes à la Belgazou
Le port de Vannes est lieu de festivités. Au déjeuner, nous avons pause du taff (le travail) pour 1h30. Tous les magasins et bureaux sont du coup fermés de 12h30 à 14h00. Le Lieu de rencontres est les port de Vannes. Ici Lycéens et hommes d'affaires enfilent sandwichs à l'andouille ou Kebabs frais préparés sous le soleil qui frappe.
Le soir c'est idem. À la sortie du boulot les gens prennent un demi ou un pot de bière sur les terrasses de la Gambetta.
Les mercredi ici les enfants, et certains collègues ont la journée libre. Le port devient alors un lieu familial ou les gens échangent sur la vie de tous les jours. Il y a aussi les dimanches où tout et je dis bien TOUT est fermé... Le port de Vannes devient alors le refuge des familles et des amoureux. Ces journées sont les plus difficiles pour moi jusqu'à présent...



La cabine de Bécassine était juste là dans la maison au centre.

Celle ci...

Les nuits où j'avais envie de tout mettre sur pause et où je m'ennuyais de Michaël, Adolf et de l'ile-des Soeurs, je prenais de longues marches sur le quai où à ma façon je réinventais la vie et où je chantais la chanson "Accélérateur" de Belgazou. ......"Si t'as du coeur appuies sur l'accélérateur"... http://dai.ly/gP8aHg



...... le prochain blog : Ma nouvelle maison Bauhaus à la Jeanne Mas sur la rue des Vénètes... à suivre!
pour ceux qui kiffent le tube de Belgazou :
Belgazou- Accelerateur par markyoloup
Le soir c'est idem. À la sortie du boulot les gens prennent un demi ou un pot de bière sur les terrasses de la Gambetta.
Les mercredi ici les enfants, et certains collègues ont la journée libre. Le port devient alors un lieu familial ou les gens échangent sur la vie de tous les jours. Il y a aussi les dimanches où tout et je dis bien TOUT est fermé... Le port de Vannes devient alors le refuge des familles et des amoureux. Ces journées sont les plus difficiles pour moi jusqu'à présent...
La cabine de Bécassine était juste là dans la maison au centre.
Celle ci...
...... le prochain blog : Ma nouvelle maison Bauhaus à la Jeanne Mas sur la rue des Vénètes... à suivre!
pour ceux qui kiffent le tube de Belgazou :
Belgazou- Accelerateur par markyoloup
DIORITUM ville Romaine, que l'on appelle mainetant VANNES
Me voici maintenant en terre d'accueil. Sitôt les valises déposées, je m'empresse de déambuler cette ville que je connaissait déjà pour l'avoir visité maintes fois via l'internet.
C'est à couper le souffle. Vannes est une ville bourgeoise peuplée de Lycéens de famille aisée. Ainsi les jeunes de 19 ans déambulent en habits dernier cris, cravates et chaussures sur mesure dans un décor médiéval qui n'a rien à voir avec ce que nous appelons "les vieux quartiers" en Amérique.
Je vous partage alors un panorama des quartier ou la nuit ou le jour je marche en dégustant chaque bâtiment, chaque impasse. Les odeurs, les échos avec accent tout est élément de rêve et de fabulation.

















Ici l'égise St-Patern, au coeur du quartier du même nom. C'est dans ce quartier que je rencontre Pascale, sosie de Barbara, tenancière du pub "Le Buveur de Lune" ou il ne joue que du Gainsbourg... à toute heure. Je lui explique que pour moi c'est un peu comme Walt Disney... elle rit de façon grivoise et me tend ma pinte de Leffe avec un accompagnement de fromage emmenthal agrémenté d'un saupoudrage quelconque de poivre citronné... succulent. J'y retournerai souvent.

C'est à couper le souffle. Vannes est une ville bourgeoise peuplée de Lycéens de famille aisée. Ainsi les jeunes de 19 ans déambulent en habits dernier cris, cravates et chaussures sur mesure dans un décor médiéval qui n'a rien à voir avec ce que nous appelons "les vieux quartiers" en Amérique.
Je vous partage alors un panorama des quartier ou la nuit ou le jour je marche en dégustant chaque bâtiment, chaque impasse. Les odeurs, les échos avec accent tout est élément de rêve et de fabulation.
Ici l'égise St-Patern, au coeur du quartier du même nom. C'est dans ce quartier que je rencontre Pascale, sosie de Barbara, tenancière du pub "Le Buveur de Lune" ou il ne joue que du Gainsbourg... à toute heure. Je lui explique que pour moi c'est un peu comme Walt Disney... elle rit de façon grivoise et me tend ma pinte de Leffe avec un accompagnement de fromage emmenthal agrémenté d'un saupoudrage quelconque de poivre citronné... succulent. J'y retournerai souvent.
lundi 28 mars 2011
La cabine de Bécassine
Me voici enfin sur Vannes où j'ai loué un studio cabine directement sur le port. J'avais l'impression que j'allais aboutir directement dans le fabuleux univers d'Amélie Poulin et que du cidre brut allait s'écouler des robinet.... Merde... un studio très propre certe, mais avec une mezzanine chambre de 3pied de haut et aucune fenêtre... que la porte comme source de Lumière.
Première nuit d'insomnie. Il n'y a aucune issue, même pas de détecteur de fumée, ce qui j'apprendrai est courant en France. J'apprendrai après 4 nuits sans dormir que j'ai besoin d'une veilleuse... même a 35 ans, c'est la seule façon de ne pas me sentir dans un tombeau ou je mourrai soit d'asphyxie, soit bien rôti... Heureusement ce n'est que pour deux semaines, tout est propre et je suis directement sur le port, en plein coeur de Vannes; mais j'ai donc hâte de déménager le 26 mars sur la rue des vénètes!
Le studio se situe au bout d'une sinueuse cours intérieure, serpentant en "s" entre des murs de pierres et des arbustes fleuris. Du coup, je pense à "Hôtel particulier" de Serge Gainsbourg. Voici la route de l'intérieur à la rue.










Mon entrée sans adresse était la petite porte blanche à gauche du garage avec le rideau toujours baissé.
Le port de Vannes était juste à la gauche, avec ses bateau amarrés et les pub, restaurants et cafés ou les gens abondent nuit et jour.
À droite, le vieux Vannes avec sa célèbre porte St-Vincent, la place Gambetta garnie de ses cafés terrasses et les jardins des ramparts de l'époque Gallo-Romaine remplis de jardins de fleurs époustouflants! (à voir prochainement...)

La nuit par contre c'était un peu plus glauque. Disons que j'étais bien content le soir ou j'ai eu mon téléphone portable et que j'ai su que j'avais une connexion extérieure. Privé d'internet et de téléphone nous somme un peu comme sur une île déserte au milieu de la ville.




Moi qui suis pourri en cuisine (d'ailleurs la cuisine de Michaël me manque au plus haut point) j'ai vécu sur un régime de vin + pain + fromages + charcuteries et cochonnailles tous à un prix plus que dérisoire! Des vins à 3-4 euros, des grosse meules de fromages du pays à 2 euros... le paradis! Par contre j'ai trouvé mon lot de mets d'horreur comme l'andouille du Guémène, des tripes farcies aux tripes... Les salades de museaux de cochons... et j'en passe! Mais où est le tofu??
Première nuit d'insomnie. Il n'y a aucune issue, même pas de détecteur de fumée, ce qui j'apprendrai est courant en France. J'apprendrai après 4 nuits sans dormir que j'ai besoin d'une veilleuse... même a 35 ans, c'est la seule façon de ne pas me sentir dans un tombeau ou je mourrai soit d'asphyxie, soit bien rôti... Heureusement ce n'est que pour deux semaines, tout est propre et je suis directement sur le port, en plein coeur de Vannes; mais j'ai donc hâte de déménager le 26 mars sur la rue des vénètes!
Le studio se situe au bout d'une sinueuse cours intérieure, serpentant en "s" entre des murs de pierres et des arbustes fleuris. Du coup, je pense à "Hôtel particulier" de Serge Gainsbourg. Voici la route de l'intérieur à la rue.
Mon entrée sans adresse était la petite porte blanche à gauche du garage avec le rideau toujours baissé.
Le port de Vannes était juste à la gauche, avec ses bateau amarrés et les pub, restaurants et cafés ou les gens abondent nuit et jour.
La nuit par contre c'était un peu plus glauque. Disons que j'étais bien content le soir ou j'ai eu mon téléphone portable et que j'ai su que j'avais une connexion extérieure. Privé d'internet et de téléphone nous somme un peu comme sur une île déserte au milieu de la ville.
Moi qui suis pourri en cuisine (d'ailleurs la cuisine de Michaël me manque au plus haut point) j'ai vécu sur un régime de vin + pain + fromages + charcuteries et cochonnailles tous à un prix plus que dérisoire! Des vins à 3-4 euros, des grosse meules de fromages du pays à 2 euros... le paradis! Par contre j'ai trouvé mon lot de mets d'horreur comme l'andouille du Guémène, des tripes farcies aux tripes... Les salades de museaux de cochons... et j'en passe! Mais où est le tofu??
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